Le cine coreen, pourquoi on en est zinzin ?

7 juin 2012

5 ans que je vis dans cet intrigant et fascinant pays, et pas un mot sur le ciné coréen.
C'est dans l'ordre des choses, il y a des jours ou l'on se mettrait des baffes.

Et si je me fendais d'une nouvelle catégorie ?
Hop hop hop barbatruc, voila qui est fait.

Avant de rentrer dans le vif du sujet (les moovies), 2 mots sur ce ciné pas comme les autres, ultra créatif qui seduit a grands coups de hanche tous les grands festivals internationaux depuis une vingtaine d'annee.

Difficile de rester de glace devant la splendeur qu'est : " Printemps, été, automne, hiver et...printemps de Kim Ki duk.
Ou de ne pas sauter de trouille au plafond avec " Old Boy " de Park Chan-Woo.
Ou encore de ne pas verser une petite larme devant " Marathon " de Jeon Yoon Chul.

L'art du cinéma coréen est la : sa clé de voûte est une diversite soutenue par un cinéma d'auteur exceptionnel qui crée des bijoux à qui on déroule le tapis rouge dans ce pays comme si il s'agissait de super-productions à big budjet.

Le saviez vous ? la Corée est l'un des seuls pays au monde a avoir su combattre le diktat des productions américaines qui exigent qu'un certain nombre de leurs créations soient obligatoirement programmées en salle à l'international.
En Corée, le cinéma on adore, et on a lutté pour. Car cette industrie bénéficie de mesures de protection. Une salle doit avoir au moins un film coréen à l’affiche 40 % de l’année.
Résultat, aujourd’hui, la part de marché du cinéma coréen en Corée du sud dépasse les 50 %.
C'est loin d'etre le cas en Europe...